La pandémie du Covid-19 et la guerre en Ukraine ont confronté les économies à de nouveaux risques et mis en avant la question des dépendances à l’importation. À cet égard, la Chine occupe une position dominante en étant le principal fournisseur de produits dépendants de ses partenaires commerciaux. Si les États-Unis et l’Union européenne affichent un même niveau de dépendance, l’Union européenne se démarque en exportant également un bon nombre de produits dont ses partenaires dépendent. La Chine s’installe un peu plus dans sa position dominante, puisque, au cours des dernières années, elle a réduit ses dépendances, alors que l’Union européenne et les États-Unis en sont devenus plus dépendants. Pauline Wibaux

Le 4 mars 2025, au Club du CEPII
Pendant sa campagne électorale et depuis son élection, le président Trump a multiplié les annonces sur l’utilisation des droits de douanes à des fins tant économiques que politiques. Il a également pris parti en faveur d’une déréglementation dans de nombreux secteurs de la vie économique et affirmé des ambitions d’expansion territoriale. Comment l’Union européenne peut-elle et doit-elle réagir? Antoine Bouët (CEPII), Elvire Fabry (Institut Jacques Delors), Jean Lemierre (BNP Paribas), André Sapir (Bruegel)
 

Le 6 mars 2025, au Club du CEPII
Les sanctions contre la Russie ont provoqué une réorientation du commerce, la Chine se substituant à l'Union européenne sur le marché russe. Mais cette substitution a un coût pour Moscou. Les pays n'ayant pas imposé de sanctions ont augmenté les prix de leurs exportations vers la Russie, en partie à cause de la hausse des coûts de transport, mais aussi en accroissant leurs marges. Ainsi, les restrictions occidentales ont atteint, au moins partiellement, leur objectif : rendre les approvisionnements russes plus difficiles et plus coûteux. Kevin Lefebvre (CEPII),  Jan Dunin-Wasowicz (cabinet d'avocats Bennink Dunin-Wasowicz)

Le 7 avril 2025, au Club du CEPII
La contestation de l'hégémonie du dollar est ancienne. Elle connaît un renouveau depuis une dizaine d’années en raison de l’essor des BRICS, en particulier de la Chine, et de l’usage croissant de la monnaie américaine comme outil d’extraterritorialité du droit. De nombreuses initiatives visent ainsi à privilégier les échanges en monnaies nationales, à créer des systèmes de paiement alternatifs ou une monnaie commune échappant au contrôle des États-Unis. Avec l’arrivée de Donald Trump à la présidence, les États-Unis apparaissent de plus en plus comme une puissance déstabilisatrice qui, de surcroît, soutient délibérément l’essor des cryptoactifs. Carl Grekou (CEPII), Eric Monnet (CEPII, PSE et EHESS)