L’émergence  de la Chine a intensifié la division internationale du travail  en Asie, donnant une nouvelle impulsion à l’intégration  régionale. Pourtant la présence chinoise n’a pas  (encore ?) créé de moteur autonome pour l’économie  de la région et les exportations asiatiques dépendent  fortement des marchés américains et européens.  L’Asie reste ainsi exposée à un ralentissement de la  demande chez ses grands partenaires. 
La  Chine a considérablement accru ses parts de marché dans  les pays de l’OCDE et la poussée des exportations chinoises  s’accompagne d’une baisse de prix des produits manufacturés.  La croissance chinoise est-elle durable en dépit de la  détérioration de ses termes de l’échange ?  Quel peut être l’impact du ralentissement de l’économie  américaine sur la croissance en Asie ? Qu’en est-il du  découplage entre échanges intra- et extra- asiatiques ?  
Quel  serait l’effet d’une ouverture accrue du marché chinois  sur les pays de l’OCDE ? Autant de questions qui seront  abordées au cours de cette réunion.     |