Dans l’ouragan de mesures commerciales annoncées par Donald Trump depuis son retour à la présidence des États-Unis, le secteur automobile figure en tête des secteurs ciblés. Les importations de véhicules et de pièces détachées doivent dorénavant s’acquitter d’un droit de douane de 25 %, contre 2,5 % avant la seconde présidence Trump. En cela, le président des États-Unis est constant, l’automobile étant déjà au centre de ses critiques envers ses partenaires nord-américains ou l’Allemagne lors de son premier mandat. Mais il est loin d’être le seul. Avant lui, Joe Biden avait imposé une hausse de 100 % des droits de douane sur les véhicules électriques produits en Chine. Le Canada avait suivi de peu alors que l’Union européenne (UE) imposait en novembre 2024 des droits de douane additionnels pouvant atteindre 35 % sur les véhicules électriques importés de Chine. À l’instar de la Turquie ou du Brésil. En remontant dans le temps, en 1981, sous la présidence de Ronald Reagan, l’automobile avait déjà provoqué de fortes tensions commerciales entre les États-Unis et le Japon, donnant lieu à la mise en place de restrictions volontaires aux exportations japonaises.